Le petit grain de sel…


Symbolisme des nombres

L’idée de quantité et sa codification visuelle est vraisemblablement antérieure à l’apparition de l’écriture. Les procédés de comptage se sont développés pour décrire la taille des troupeaux et contrôler leurs évolutions, ou pour établir le calendrier des récoltes et en mesurer l’importance.
Au IVe millénaire avant notre ère, la civilisation mésopotamienne utilisait des boules creuses d’argile contenant des jetons, puis des tablettes de terre cuite munies de marques pour matérialiser les comptages.
Assez vite les hommes ont perçu la valeur symbolique des nombres, cette approche se rapporte à la capacité humaine à interpréter les nombres par analogie, c’est une approche par le sens hors de la fonction de calcul.
La philosophie définit le symbole comme un signe concret,  un élément matériel, gestuel, graphique, phonique, plastique dont la présence permet d'évoquer ou de deviner autre chose que lui-même, ce qui semble en exclure le nombre, qui est une abstraction. Le symbolisme n'en a pas moins exploré les associations mentales issues de cette abstraction. Allez vers la page du "symbolisme des nombres"

Les cinq éléments

On pourrait croire que la pensée philosophique chinoise s'est figée il y a quelques milliers d'années en une forme qui exclut le pouvoir novateur de l'esprit. Cette impression est justifiée par la référence permanente dans tous les écrits qu'ils soient métaphysiques, religieux, littéraires ou scientifiques à trois notions principales : Le Tao, le Yin-Yang, la règle des cinq éléments.
En fait, ces notions n'appartiennent pas à une philosophie particulière. Elles servent de fondement à des systèmes de pensée originaux, qu'il serait illusoire de prétendre dévoiler par une explication rationnelle.
Pour la plupart, les peuples anciens ne se sont guère préoccupés d'établir pour leur histoire, une chronologie rigoureuse. Les Chinois constituent à cet égard une exception. Ils sont peut-être le seul peuple qui ait pris soin, depuis l'origine de sa tradition, de dater ses annales au moyens d'observations astronomiques précises. En effet, ces annales comportent la description de l'état du ciel au moment où se sont produits les événements dont le souvenir est conservé. On sait ainsi que l'origine de la tradition chinoise remonte à environ 3700 ans avant notre ère. Cela ne veut pas dire qu'il n'y ait rien eu auparavant. Il est probable que ce qui apparaît comme un commencement n'ait été que la continuité d'une tradition antérieure, probablement issue du chamanisme. Allez vers la page des "cinq éléments"

La paréidolie visuelle

Une paréidolie est une illusion d’optique qui consiste à associer un stimulus visuel informe et ambigu à un élément clair et identifiable, souvent une forme humaine ou animale. Cette étonnante capacité du cerveau humain à « donner du sens » là où il n'y en a pas est encore mal connue.
La paréidolie permet de saisir que toute perception est une construction.
La paréidolie est utilisée dans le cadre clinique à travers le célèbre test de Rorschach. Le sujet cherche à donner figuration à des tâches d’encre en fonction de ses propres représentations mentales, donnant ainsi un aperçu de ses dynamiques psychiques.
Le phénomène de paréidolie s’avère parfois troublant pour certaines personnes, qui peuvent par exemple le considérer comme un signe. Quelle que soit l’explication de tels phénomènes, il est important de tenter d’en saisir le sens pour la personne.
Ces paréidolies s’apparentent aux synchronicités (la synchronicité est l'occurrence simultanée d'au moins deux événements qui ne présentent pas de lien de causalité, mais dont l'association prend un sens pour la personne qui les perçoit).
La paréidolie est causée par la tendance naturelle à assimiler des perceptions nouvelles à celles déjà connues. Cette aptitude à détecter une présence a pu favoriser la survie de l’homme à des époques où celui-ci côtoyait des espèces mieux équipées pour se défendre. Ainsi, par exemple, les erreurs se font presque toutes dans le même ordre : reconnaître une présence qui n'en est pas une, plutôt que de ne pas reconnaître une présence. Allez vers l'article paréidolie

L’Ouroboros,

Le serpent qui se mord la queue, symbolise un cycle d'évolution refermé sur lui-même. C’est un symbole très ancien, que l'on rencontre dans de nombreuses cultures et sur tous les continents. Sa représentation la plus ancienne connue est égyptienne, elle date du XVIe siècle avant notre ère. Présent en Mésopotamie, l'Ouroboros se rencontre surtout en Égypte depuis la XVIIIe dynastie où il est mentionné dans les textes des pyramides. Il y a notamment  l’exemple une des chapelles dorées de Toutânkhamon. Le symbole va être fréquemment employé : on le trouve sur les cercueils et sur les vignettes des papyrus dits mythologiques. Il semblerait qu'à l'origine on ait considéré l'Ouroboros comme marquant la limite entre le Noun (l’Océan primordial qui a fait la Vie et qui fera la Mort) et le monde ordonné. Entourant la totalité du monde existant, il symbolise le cycle du temps et de l'éternité. Allez vers l'article : l'Ouroboros

Nos ombres psychiques

Avec l’âge, on découvre que le stress et la fatigue n’ont pas forcément des effets immédiats. Il arrive que celui qui est en état de surmenage soit le seul à ne pas en avoir conscience. Avant l’accident, on a le pied collé à l’accélérateur et si quelqu’un nous objecte de ralentir l’allure, il n'est que rarement entendu. 
La fatigue, le stress, le surmenage ou l’hyperactivité, peuvent nous mener à une sorte d’excitation frénétique, où on est persuadé d’être dans la maîtrise et le contrôle de tous nos moyens. En fait, ce genre de cumul d’agitation finit par installer un état diffus d’anxiété et d’épuisement qui échappe surtout celui qui en fait l’objet. 
La conséquence d’une telle conduite, est qu’elle nous mène tout droit à des réactions autonomes de notre esprit ou de notre corps. Telles des alertes, ces réactions somatiques sont là pour nous obliger à freiner, à ralentir notre allure, à prendre le temps de décompresser.  Allez vers l'article : nos ombres psychiques

Intrusion profane dans le domaine de la psychologie sociale…

On a tendance à attribuer de façon exagérée la causalité des comportements à la personnalité des individus, la psychologie sociale a mis en évidence ce phénomène qu’elle a baptisé « l'erreur fondamentale d'attribution  » et rappelle par ses recherches la nécessité de prendre en compte le contexte social ou situationnel de tout comportement.
La psychologie sociale étudie comment les attitudes et les comportements des individus sont influencés par les comportements des autres et les caractéristiques du contexte social.
En mettant l'accent sur l'individu au sein du groupe ou de la société, cette branche de la psychologie expérimentale étudie de façon empirique comment « les pensées, les émotions et les comportements des individus sont influencés par la présence réelle, imaginaire ou implicite d'autres personnes ». La psychologie sociale est parfois considérée comme un domaine situé à l'intersection de la psychologie et la sociologie.
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De la dystopie à la réalité

Les partisans du modèle néolibéral créent des images, des messages ou des arguments qui favorisent leurs intérêts particuliers. Ces tactiques peuvent inclure l'utilisation d’erreurs logiques, de manipulations psychologiques, de pure tromperie (désinformation), de techniques de rhétoriques et de suggestions. Elles impliquent souvent la dissimulation d'informations ou de points de vue, la disqualification d'arguments, ou simplement consistent à détourner l’attention ailleurs. L'opinion publique ne peut s'exprimer que par les canaux qui sont fournis par les moyens de communication de masse, sans lesquels il ne peut y avoir diffusion des idées ou des opinions. L’avantage pour celles et ceux qui les contrôlent (y compris quand il s’agit de réseaux participatifs) est qu’ils peuvent exercer leur influence sans avoir à recourir à l'autorité ni à la « bonne vieille méthode » des « récompenses-punitions ». Cette forme d’influence est redoutablement efficace, car elle ne malmène pas en apparence les valeurs d’autonomie et de liberté individuelle. 
Elle consiste à « faire penser à des publics ce qu’on veut qu’ils pensent, afin qu’ils fassent ce qu’on veut qu’ils fassent ». Allez vers l'article : de la dystopie à la réalité

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