Une histoire à se taper des barres…


La cité du Chaperon vert, situé sur le coteau ouest de la vallée de la Bièvre a été construite sur un terrain intercommunal des villes d’Arcueil et de Gentilly qui est resté quasiment vierge jusqu’à la fin des années cinquante, date du début de la construction de la cité.
L’appellation Chaperon vert est tellement ancienne que l’on ne connaît plus aujourd’hui avec certitude sa signification d’origine. En fait, le site portait initialement le nom de Hautes bornes indiquant l’existence de rochers mégalithiques. La cité, qui par le passé fut le symbole d’un grand progrès face l’insalubrité d’îlots comme la Villa Mélanie, n’est pas loin d’être considérée aujourd’hui comme le quartier le plus difficile des deux villes. Ces grands ensembles construits à la fin des années 50, ont vu leur contexte social se dégrader inexorablement dès le milieu des années 70. Aujourd’hui, se voir attribuer un logement au Chaperon vert n’est plus un motif de satisfaction. Pourtant, au début des années 60, les maires d’Arcueil et Gentilly et plusieurs membres de leurs conseils, habitaient dans les barres du Chaperon vert. J’ai grandi dans l’une de ces barres, longue falaise orienté au levant, et mon enfance troglodyte a été plutôt joyeuse. J'en témoigne, l’état d’esprit des habitants de la cité a commencé à changer vis-à-vis de ce style banlieusard d'habitat, à partir du moment où il a été déprécié par les médias. Allez vers la page du "Chaperon-vert"